Création 26/03/2023
Maj 12/08/2023

Umsinenoceras linguatuberculatum  Kennedy, Wright & Klinger, 1979

linguatuberculatum profil
linguatuberculatum ventre
linguatuberculatum face
Umsinenoceras linguatuberculatum David Jolly
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
David Jolly 17 0,38 0,35 0,29 1,08
Holotype 26,4 0,35 0,30 0,35 1,16

Age Provenance
Albien inférieur
Zone malgache à
Lyelliceras lyelli
Bande albienne Ambatolafia-Befamonto
Région Boeny, province de Mahajanga
Madagascar

Description. Petite ammonite plutôt évolute, à section de tour elliptique. Les côtes fines, denses et flexueuses naissent dans l'ombilic à mur arrondi puis s'élèvent très vite, avec des espaces intercostaux étroits et profonds. Quelques unes se bifurquent juste après l'épaule ombilicale. Près du ventre, elles se projettent vers l'avant et certaines se divisent encore, ce qui donne 68 côtes en tout. Enfin, elles s'atténuent sur le ventre, qu'elles traversent en formant un sinus linguiforme. Sept constrictions de même parcours que les côtes, nettes sur le ventre mais pas sur les flancs où elles se présentent comme un espace intercostal approfondi et un peu élargi. Sur les portions visibles du moule interne, les côtes sont très affaiblies mais les constrictions sont par contre plus marquées.

Remarques. Cette espèce très rare n'était connue qu'en Afrique du Sud : ce spécimen est donc le premier signalement à Madagascar. Cette présence n'est pas étonnante car l'AFrique du Sud et Madagascar étaient accolés à l'Albien. Les nombreux exemplaires sud-africains figurés par Kennedy et al. (1979) présentent de 6 à 12 constrictions par tour. Elles sont étroites, mais profondes quand le test est absent. Elles sont presque comblées à la traversée de la ligne siphonale de certains exemplaires. D'autres ont leur chambre d'habitation où les côtes deviennent concaves et très projetées en avant. Une minorité d'échantillons, parmi les plus gros, affichent ça et là quelques pustules ventro-latérales recouvrant en largeur une à trois côtes. Selon Kennedy et al. (1979), ces pustules formaient la base d'épines cloisonnées, non conservées. Merci à David Jolly pour le prêt de son spécimen!