Formes. D'après Amédro (1992), les formes primitives sont épaisses et involutes, avec des côtes arrondies à intervalles étroits, comme S. perinflata Breistroffer. Puis viennent des formes moins involutes, moins épaisses, à côtes plus tranchantes et plus espacées, par exemple S. flava Casey. Les espèces les plus tardives comme S. dutempleana (d'Orbigny) ont une section hexagonale, un ventre aplati et, selon Saveliev (1992) des côtes avec une pente arrière plus abrupte qu'à l'avant. Ce dernier (1973) a créé des sous-genres bien pratiques que nous reprenons dans nos fiches, avec un découpage un peu différent de celui d'Amédro : Globosonneratia pour les formes globulaires, Sonneratia stricto sensu pour celles à section hexagonale, et Eosonneratia pour toutes les autres.
Distribution. Le genre Sonneratia se rencontre en Europe dans les zones à kitchini, floridum et puzosianus de la zonation phylétique d'Amédro (1992) pour le Bassin Anglo-Parisien. En France, on l'a trouvé dans le Pas-de-Calais, les Ardennes, l'Aube, la Meuse, l'Yonne, l'Isère et la Haute-Savoie. En Transcaspie (région à l'est de la Mer Caspienne), il existe depuis la sous-zone à globulosa jusqu'à celle à puzosianus, dans la zonation de Saveliev pour le Manguistaou.