Création 12/05/2023

Douvilleiceras inaequinodum  (Quenstedt, 1849) variant alternans Casey, 1962

inaequinodum alternans profil
inaequinodum alternans ventre
Douvilleiceras inaequinodum var. alternans n° 110
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
110 Prins* 62,5 (55,8) 0,41 0,600,310,68
Jaffré 2007 89 0,42 0,470,290,90
BM 37618b dans Spath, 1925 92 0,45 0,520,300,87
* Mesures entre deux côtes, sans les tubercules ventraux

Age Provenance
Niveau phosphaté condensé de Machéroménil
Zones à kitchini-puzosianus
Albien inférieur
Ardennes
France

Description. Lire d'abord la fiche du D. inaequinodum à côtes irrégulières, qui parle des variants. Ammonite dans un nodule remanié en phosphate noir, avec un seul côté bien préservé, des restes de test sous forme d'un enduit cuivré et un quart de tour de chambre d'habitation. Tours déprimés à section réniforme, recouverts à 40%. Ils s'élargissent fortement sur la chambre d'habitation (déformation?), ce qui exagère le rapport E/D. Ombilic en gradins à paroi verticale et bord largement arrondi. On observe sur la moitié du dernier tour des côtes fortes avec un tubercule ombilical peu exprimé (sous forme d'une naissance brusque de la côte), un latéral en triangle allongé sur la côte, puis un ventrolatéral sous forme d'une surélévation rapide près du ventre, portant 3 clavi puis 4 en fin de spire. Les côtes sont presque effacées sur la ligne siphonale, ce qui forme un profond sillon en demi-cercle (cliché de droite). Sur la seconde moitié du dernier tour, une côte plus faible s'insère entre deux côtes fortes successives. Ces côtes ont les mêmes tubercules que les fortes mais sont réduites proportionnellement. Certaines naissent un peu plus haut, avec leur tubercule latéral. On compte 16 côtes en tout.

Remarques. Cet exemplaire correspond à Douvilleiceras alternans Casey, 1962, caractérisé par l'alternance côte forte-côte faible jusqu'à un diamètre de 100 mm. Ensuite le nombre de côtes faibles entre deux fortes peut monter jusqu'à trois. Kennedy et Klinger (2005) ont ramené cette espèce au rang de variant de D. inaequinodum (Quenstedt, 1849). Jaffré (2007) figure un D. mammillatum var. orbignyi Hyatt 1903 avec 22 côtes, qui présente la même alternance et que nous avons donc mis dans le tableau (les vrais D. orbignyi n'ont pas de côtes faibles, voir la fiche de notre autre D. inaequinodum).