Création 05/03/2023
Maj 08/07/2023

Tetrahoplites rossicus  (Sinzow, 1907)

rossicus profil
rossicus ventre
rossicus face
Tetrahoplites rossicus n° 364/17
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
371/51 Prins 68,4 0,38 0,34 0,30 1,12
369/42 Prins 69,7 0,42 0,33 0,29 1,28
Sinzow holotype 72 0,38 0,34 0,30 1,10
364/17 Prins 86 0,41 0,29 0,28 1,43

Age Provenance
Albien inférieur, zone à sinzowi,
sz à puzosianus du Manguistaou
Chaine de l'Aktau-Nord
Péninsule du Manguistaou
Kazakhstan

Description. Belle ammonite aplatie avec des tours qui se chevauchent à 50% et la chambre d'habitation sur le dernier demi-tour. La section forme un rectangle coiffé d'un demi-cercle : le ventre est à peine aplati; les flancs plats, un peu convergents, deviennent parallèles en fin de spire. La paroi ombilicale est basse, droite, à 45° et s'arrondit en haut vers le flanc. 17 tubercules naissent au milieu de cette paroi, ils sont inclinés en avant et se redressent peu après le bord de l'ombilic pour donner des paires de côtes projetées en avant très haut sur les flancs, d'où une forme d'intégrale. Les côtes tranchantes ont une pente arrière nettement plus forte que l'avant et s'espacent progressivement. Elles atteignent leur hauteur maximale sur le ventre, qu'elles traversent avec un sinus large et bien arrondi. Même les quelques intercalaires qui naissent plus haut sur les flancs suivent ensuite le même parcours, ce qui donne une ornementation très régulière de 33 côtes sur le ventre.

Remarques. Espèce du Manguistaou. La section est plus ou moins comprimée et les côtes peuvent être arquées, mais les côtes très régulières sont typiques. Par sa forme, l'espèce ressemble à Tetrahoplites finitimus mais elle a un ombilic plus ouvert, à mur plus bas et moins abrupt, et des côtes plus hautes et régulières. Breistroffer (1947) et Casey (1965, p. 539) placent la Sonneratia rossica de Sinzow (1907) dans Pseudosonneratia vu sa section, bien qu'elle ait des bulles ombilicales persistantes. Saveliev (1956) la range dans Tetrahoplites, car son ventre s'aplatit vers 10 cm, son sinus ventral est moins fort, et beaucoup de spécimens ont un sillon filiforme sur le siphon, typique du genre selon lui. La position générique de T. rossicus n'est donc pas claire, voir les fiches des deux genres.