Création 15/12/2023

Semenoviceras (Semenoviceras) aff. gracile  (Spath, 1926)

gracile profil
gracile ventre
gracile face
Semenoviceras (Semenoviceras) gracile n° 430
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
Holotype Spath 50 0,46 0,22 0,27 2,09
1650 Jaffré 62 0,47 0,28 0,25 1,69
430 Prins 73,8 0,45 0,24 0,23 1,85
Paratype Spath 124 0,43 0,21 0,26 2,00

Age Provenance
Albien supérieur
Zone inconnue au Manguistaou
Zone à pricei en Angleterre
Mont Koksyrtau
Manguistaou
Kazakhstan

Description. Ammonite plate et involute à tours recouverts aux 2/3 et test ocre sans sutures nettes. L'ombilic a un mur droit à 50° arrondi en haut vers le flanc. Son bord porte 11 tubercules donnant chacun une paire de côtes sigmoïdes terminées en clavi, avec une intercalaire naissant avant la mi-flanc. Avant la loge d'habitation sur 190°, la section est trapézoïdale comprimée à ventre plat. Les tubercules ombilicaux sont petits et pointus. Les côtes sont peu flexueuses, aplaties, avec une pente avant plus forte qu'à l'arrière. Les clavi sont un peu inclinés vers le siphon. Sur la chambre, la section devient une demi-ellipse comprimée, mais le ventre reste un peu tassé, à épaules encore nettes. Les tubercules grossissent mais s'étirent et s'émoussent. Les côtes deviennent plus denses, plus fines, plus proverses et plus flexueuses, avec une projection en avant en haut des flancs. Les clavi traversent un peu l'épaule ventrolatérale et sont plus inclinés vers le siphon, à 35°.

Remarques. Rangée dans Epihoplites par Spath (1926, p. 183-184, fig. 54 et pl. XVI, fig. 7) puis tranférée dans Semenoviceras par Casey (1965, p. 461), vu sa suture dite "dégénérée", à éléments bas et larges (fig. 54 de Spath). Saveliev (1992, p. 24) la cite dans la liste des espèces pour Semenoviceras (Semenoviceras). Notre spécimen ressemble beaucoup à ceux de Spath, mais nous le classons en espèce proche car S. (S.) gracile est cité en Angleterre (Upper Greensand des Blackdown Hills), mais pas au Manguistaou. De plus, il ressemble aussi à Anahoplites sinzowi (Sinzow, 1910), mais qui a une suture non dégénérée (Glazunova, 1953, p. 78) et des côtes moins flexueuses. On ne peut pas trancher car notre n° 430 a des sutures indistinctes. Le Semenovites michalskii de Jaffré (2023, p. 109-110) devrait avoir des côtes très falciformes. Avec ses côtes sigmoïdes, il ressemble beaucoup à notre ammonite, en un peu plus épais. Nous l'avons ajouté au tableau.