Création 16/10/2025
Maj 01/11/2025

Protohoplites (Protohoplites) archiacianus  (d'Orbigny, 1841)

archiacianus profil
archiacianus ventre
Protohoplites (Protohoplites) archiacianus n° CP-542
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
CP-542 78 0,44 0,49 0,31 0,89
BM C12178 Casey 1965 65 0,40 0,48 0,30 0,83
Lectotype* 104 0,42 0,45 0,30 0,93
École des Mines n° 976 112(85) 0,44 0,54 0,25 0,81
* Le plus grand des deux exemplaires figurés par d'Orbigny (1841)

Age Origine
Niveau condensé
Zones de kitchini à puzosianus
Albien inférieur
Niveau phosphaté
de Machéroménil
Ardennes, France

Description. Ammonite remaniée, indégageable de son nodule en phosphate noir à test brun. Il manque le deuxième quart du dernier tour. Tours recouverts à 70% à section hexagonale un peu déprimée. Ombilic assez large à mur presque droit, en pente à 60°, et bord largement arrondi vers le flanc. Sur le dernier demi-tour, 6 bulles ombilicales triangulaires un peu proverses, pincées radialement, et 7 spatules ventrolatérales élevées, formant un angle de 70-80° avec la ligne siphonale. Ces spatules sont opposées de part et d'autre du siphon et connectées par un pont bas. Elles sont cassées, sauf celle en haut à gauche sur la vue ventrale. Les espaces intercostaux sont harmonieusement concaves. Chaque bulle ombilicale est reliée à deux spatules successives par deux côtes basses, parfois peu distinctes.

Remarques. Ammonite rare de la zone à puzosianus, figurée par d'Orbigny (1841) et Casey (1965, p. 481). Connue dans le sud-est de l'Angleterre (Folkestone) et les Ardennes (Machéroménil), j'ai vu aussi un quart de tour provenant de Raveuse dans l'Yonne (n° 69-990) au Muséum d'Auxerre. CP-542 a des tubercules particulièrement forts. Comparée à Protohoplites (Hemisonneratia) puzosianus, l'affaissement des côtes est quasi-complet sur la ligne siphonale, les tubercules ventrolatéraux sont bien plus saillants et les côtes plus faibles. Une espèce voisine est Protohoplites (Protohoplites) michelinianus (d'Orbigny, 1841), comprimée avec des tubercules plus petits à tendance conique (voir sa fiche). Selon Matrion et al. (2000), il pourrait s'agir d'une même espèce à large spectre de variaton.