Création 29/12/2023

Protanisoceras (Heteroclinus) flexuosum  (d'Orbigny, 1842)

flexuosum profil
flexuosum ventre
flexuosum face
Protanisoceras (Heteroclinus) flexuosum n° 640
Mensurations L D H/D E/D O/D H/E
640 Prins 18,9 25,9 0,34 0,29 0,48 1,16
dimensions déroulées
Age Provenance
Albien inférieur
Zone à subhilli
Mesnil-Saint-Père
Aube, France

Description. Fragment pyriteux entièrement cloisonné à enroulement un peu hélicoïde, probablement la fin de la spirale initiale. La section qui augmente assez vite en hauteur est elliptique comprimée, à flancs aplatis. 34 côtes simples, fines et radiales, indistinctes sur la ligne antisiphonale. Elles sont régulièrement espacées, avec des espaces intercostaux plus larges. Certaines, plus fortes, portent deux tubercules ventrolatéraux rapprochés, en forme de petits boutons saillants. Elles sont aplaties et élargies entre les tubercules. On compte une seule côte fine sans tubercules entre ces côtes tuberculées, puis deux en fin de spire. L'indice de côtes vaut 4. Aucune trace de tubercules latéraux. Lobe ventral et 1er lobe latéral larges et bifides, deuxième lobe latéral petit et trifide, lobe ventral indistinct.

Remarques. P. (H.) flexuosum, P. (H.) nodosum (J. Sowerby, 1818) et P. (P.) coptense Casey, 1961 sont les seuls Protanisoceras comprimés et sans tubercules latéraux. Le 2ème a plus de côtes intermédiaires (2 ou 3, puis 4), une spire plus hélicoïde et des tubercules plus gros mais émoussés. Le 3ème a 3 côtes intermédiaires. Selon Spath (1939, p. 590), P. (H.) flexuosum imite Idiohamites spinulosus. Il ressemble aussi au Idiohamites spiniger de Hadland (2018, p. 89). Mais il vient de la zone à subhilli (Albien inférieur), alors que Idiohamites est de l'Albien supérieur. Outre l'Angleterre et la France, il existe en Autriche (Föllmi, 1989), Pologne (Marcinowski & Wiedmann, 1990) et aux Baléares (Rullán, 1966). Nous avons deux bémols sur l'identification. D'abord, le dessin de d'Orbigny montre des côtes inclinées sur les flancs alors qu'elles sont radiales sur notre n° 640. Ensuite, Spath (1939) dit que les deux seuls spécimens anglais connus viennent de la zone à dentatus (Albien moyen), mais c'est évidemment peu significatif.