Otohoplites raulinianus  (d'Orbigny, 1841)

Mensurations	D mm	H/D	E/D	O/D	H/E
435 Prins	47,2	0,42	0,46	0,29	0,92
Lectotype d'Orbigny	70	0,43	0,40	0,30	1,07

Age	Provenance
Argiles gris-bleu Zone à puzosianus Albien inférieur	Pays de Bray Seine-Maritime France

Description. Magnifique spécimen en phosphate gris revêtu de son test nacré qui cache les lignes de suture. Les tours épais à section hexagonale un peu déprimée se recouvrent à 50%. L'ombilic assez large a une paroi haute en pente à 45°, qui passe au flanc par un bord arrondi. Les flancs légèrement convexes convergent fortement vers un ventre large et aplati. 16 tubercules à profil triangulaire naissent très bas sur la paroi de l'ombilic et donnent naissance à des paires de côtes raccordées en zigzag à 24 tubercules ventrolatéraux, obliques et alternes par rapport à la ligne siphonale. Ces derniers sont des cônes émoussés, un peu pincés et penchés vers l'extérieur, mais loin d'être aussi comprimés que les vrais clavi de Otohoplites subhilli. Ils sont reliés par des ponts affaissés qui dessinent une ligne en zigzag sur le ventre. On compte en tout 35 côtes, incluant 4 paires lautiformes.

Remarques. Eh non, ce n'est pas du Bully! Les côtes très majoritairement en zigzag sont typiques de cette espèce. Moins fréquente que les autres Otohoplites, on la rencontre dans la zone à puzosianus du Bassin Anglo-Parisien et en Transcaspie (Manguistaou). Les deux exemplaires du tableau et ceux de Casey (1965) montrent que le rapport H/E est assez variable, de 0,89 à 1,07, mais la majorité des spécimens sont un peu déprimés. Nous avons vu dans la fiche du genre que Amédro et al. (2014) placent cette espèce avec O. subchloris Casey, 1965, dans le groupe 2. Selon la description et les spécimens de Casey, ce dernier est plus ou moins comprimé, présente plus de paires lautiformes et son ornementation s'affaiblit dès 50 mm.