| Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
|---|---|---|---|---|---|
| Holotype | 33 | 0,43 | 0,43 | 0,30 | 1,00 |
| RJ-1649 | 54,4 (52,2) | 0,38 | 0,38 | 0,36 | 1,01 |
| LFS 1892 | 55 | 0,44 | 0,42 | 0,30 | 1,05 |
| Age | Origine |
|---|---|
|
Niveau phosphaté P5 Zone à cristatum Début de l'Albien supérieur |
Wissant Pas-de-Calais France |
Description. Ammonite en phosphate noir avec des restes de test nacré. Le ventre est ébréché au début du dernier tour, et sur les derniers 60° qui correspondent au début de la chambre d'habitation. Les tours se recouvrent à 50 %, avec une tendance au déroulement sur la fin. Le large ombilic montre bien les tours internes. Son mur en quart de cercle qui s'arrondit vers le flanc s'allonge et devient moins pentu vers l'ouverture. Section de tour hexagonale aussi haute que large, à flancs légèrement convexes et ventre à peine concave. 10 bulles ombilicales de force croissante donnent des paires de côtes sigmoïdes, plus ou moins pliées en avant dans la moitié externe des flancs. Une intercalaire sépare deux paires successives. Au début du dernier tour les côtes finissent coupées par le ventre plat. Ensuite, elles dépassent un peu la surface ventrale pour former des petits clavi parallèles au siphon. On compte en tout 31 côtes sur le dernier tour. Les sutures bien exposées montrent un premier lobe latéral L1 profond, large, trifide et asymétrique. Le lobe ventral L est décalé par rapport au siphon et seul sa moitié droite est encore sur le ventre, un phénomène connu aussi chez les Anahoplites tardifs.
Remarques. Selon Spath, le genre a des faisceaux de trois côtes, mais une côte se détache souvent de sa bulle ombilicale : le bon critère est donc d'avoir environ 3 fois plus de tubercules ventrolatéraux que d'ombilicaux. Cette espèce est considérée par Amédro (1992) comme un variant plus épais et à bulles ombilicales plus fortes de Epihoplites (Metaclavites) compressus (voir sa fiche). Comparé aux spécimens publiés (cf. tableau), l'ouverture plus grande de l'ombilic de notre exemplaire s'explique par la tendance au déroulement de la loge d'habitation.