| Mensurations | D mm | H/D | HI/D | E/D | O/D | H/E |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Spath, 1925 | 34 | 0,46 | -- | 0,46 | 0,24 | 1,00 |
| Jaffré, 2007 | 109,6 | 0,40 | 0,27 | 0,44 | 0,31 | 0,90 |
| 623 Prins | 165 | 0,41 | -- | 0,37 | 0,32 | 1,08 |
| Age | Provenance |
|---|---|
|
Sables de Frécambault, zone à benettianus Sous-zone à lyelli, début de l'Albien moyen |
Yonne France |
| Variant | devisensis | pseudodeluci | baylei | benettianus | bullatus |
|---|---|---|---|---|---|
| H/E | 1,27-1,37 | 0,90-1,08 | 0,76-0,80 | 0,64-0,66 | 0,55-0,59 |
| E/D | 0,32-0,37 | 0,39-0,46 | 0,53-0,54 | 0,63-0,69 | 0,66-0,73 |
Description. Moule interne en grès grossier avec test beige largement conservé. Tours se recouvrant à moitié. Ombilic en pente à 60° à bord largement arrondi. Section un peu comprimée, trapézoïdale, avec des flancs plats recourbés près du ventre. 17 tubercules étirés, un peu proverses, s'élèvent progressivement sur le mur ombilical. Ils atteignent leur hauteur maximale peu après le bord ombilical et donnent naissance à des paires de côtes régulièrement courbées en avant. Les terminaisons des côtes arrivent à 45° sur la ligne siphonale. Elles alternent de part et d'autre de cette ligne et délimitent un sillon étroit en forme de V, typique de l'espèce Hoplites (Hoplites) benettianus. Avec quelques intercalaires plus courtes, on compte 40 côtes fines et denses en haut des flancs.
Remarques. Le tableau du bas compare par épaisseur croissante H. (H.) benettianus (J. de C. Sowerby, 1826) avec quatre autres espèces à sillon en V de Spath (1925), d'après les mensurations de ses spécimens. On les considère aujourd'hui ces quatre autres espèces comme des variants de H. (H.) benettianus, qui a l'antériorité (Amédro 1992; Courville & Lebrun, 2010; Amédro et al., 2014). Le sillon en V est indistinct sur le test clair de notre exemplaire, mais un léger emboîtement des côtes est bien visible en bas de la vue ventrale. Une astuce pour distinguer H. (H.) benettianus et ses variants de H. (H.) dentatus et ses variants est de suivre la ligne siphonale avec un crayon : si la pointe zigzague, comme ici, on a un benettianus. Notre spécimen correspond au variant pseudodeluci d'après son rapport H/E, mais au variant devisensis si on considère son E/D. Ce qui montre bien que H. (H.) benettianus est une espèce très variable, avec tous les intermédiaires possibles.