Confusion avec Tetrahoplites. Ce dernier a aussi une section rectangulaire mais des bulles ombilicales persistant avec l'âge et un sinus ventral plus faible. Si T. subquadratus et orientalis sont facilement identifiables à leur section carrée, les formes à section plus haute peuvent être difficiles à distinguer des Pseudosonneratia. Par exemple, Casey (1965, p. 539) range Sonneratia rossica Sinzow, 1907, dans Pseudosonneratia alors que Saveliev (1992) en fait un Tetrahoplites. Destombes dans Rat et al. (1979, p. 86) confirme que certains spécimens sont intermédiaires entre les deux genres.
Cooper et Owen (2011) ajoutent que les côtes des Pseudosonneratia ont une section sans asymétrie notable, contrairement aux côtes à pente arrière plus forte chez Isohoplites, Tetrahoplites et les Sonneratia du groupe dutempleana. Saveliev (1992) insiste lui sur l'existence d'un sillon filiforme temporaire sur la ligne siphonale des Tetrahoplites, mais Destombes et al. (1974) et Destombes in Rat (1979) signalent le même détail chez des Pseudonneratia. Cette divergence doit être clarifiée. Cependant, nous notons qu'aucun des Pseudosonneratia figurés par Destombes ne montre ce fameux sillon, alors qu'il est visible sur plusieurs Tetrahoplites de Saveliev et de notre collection (voir notre fiche de T. suborientalis).
Distribution. On trouve ce genre en Europe et en Transcaspie, mais il est peu fréquent. En Europe de l'Ouest, il apparait dans la zone à floridum et atteint son apogée dans celle à puzosianus de l'Albien inférieur. Pour le Manguistaou, Saveliev (1992) ne parle que de la zone à puzosianus.