Création 15/05/2023
Maj 15/09/2023

Euhoplites loricatus Spath, 1925

loricatus profil
loricatus ventre
loricatus face
Euhoplites loricatus n° 620
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
Text-fig. 88c-d Spath, 1925 55 0,45 0,310,271,45
620 Prins* 63 0,44 0,310,281,42

* D et O estimés

Age Provenance
Argile grise, zone à intermedius
Albien moyen
Meuse
France

Description. Quart de tour d'un moule interne pyriteux à sutures visibles. Section trapézoïdale élevée à flancs presque plats, puis un peu convexes près du ventre. Paroi ombilicale assez basse, en pente à 50° s'arrondissant doucement vers le flanc. Chacun des 6 tubercules ombilicaux (donc 24 par tour) est étiré radialement, un peu proverse, et donne naissance à deux côtes fines à crête aigüe, qui se rejoignent sur un même tubercule ventro-latéral (côtes en boucle ou lautiformes). Ces côtes sont projetées en avant près du ventre, surtout la côte arrière de chaque paire. Les tubercules ventrolatéraux forment des palettes élevées, bien espacées, parallèles au siphon, redressées à la verticale par rapport aux flancs convergents. Le ventre assez étroit est creusé par une profonde gouttière concave.

Remarques. Exemplaire semblable aux fig. 9-10 de la pl. 24 d'Amédro et al. (2014). Des espèces de Spath (1925) sont considérées par Amédro (1992) comme des variants, du plus comprimé au plus épais : E. microceras, aspasia, loricatus, pricei et subtuberculatus. La gouttière ventrale, les côtes lautiformes projetées en avant et les gros clavi pincés sont typiques. Chez les Euhoplites plus récents (voir leurs fiches), les deux rangées de tubercules sont plus espacées et délimitent une région ventrale concave, avec un canal étroit au milieu. Chez les Hoplites, les tubercules ventrolatéraux donnent l'illusion d'un sillon, mais en général le ventre n'est pas creusé si on suit un espace intercostal. De plus, par rapport aux Hoplites à côtes lautiformes comme H. similis, les clavi externes ne sont pas exactement sur l'épaule ventrolatérale : il sont décalés vers le siphon. Le lecteur peut voir deux autres E. loricatus sur le site de Jim Craig et trois E. microceras dans Hadland (2018). L'espèce atteint le sommet de la zone à niobe.