Création 19/09/2025
Maj 25/09/2025

Douvilleiceras inaequinodum  (Quenstedt, 1849) à épines conservées

inaequinodum epineux profil
inaequinodum epineux epines
Douvilleiceras inaequinodum à épines conservées n° CP-697
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
BM 37619 49 0,42 0,560,320,75
CP-314 75,6 0,41 0,560,350,74
CP-697 133 0,47 0,620,290,77

Age Origine
Lit B de nodules calcaires
Haut de la zone à benettianus
Albien moyen
Carrière de Courcelles
Clérey, Aube, France

Description. Ammonite épaisse bien conservée avec son test brun, dans un nodule de calcaire gris. Une face n'est pas dégagée et les sutures sont invisibles. Tours déprimés à section en U large et renversé, recouverts à 60%. Ombilic profond, en gradins, à mur haut et vertical arrondi vers le flanc. On observe quinze côtes fortes séparées par deux faibles. Chaque côte forte nait sur le mur de l'ombilic, avec un tubercule épineux sur son bord. Puis elle porte un long tubercule latéral épineux, descendant au tiers interne du flanc en fin de spire. Pincé radialement, il est plaqué contre le mur ombilical du tour suivant. La côte devient ensuite de plus en plus forte, à sommet aplati, avec trois tubercules pincés dans le sens de l'enroulement (des clavi), passant à cinq en fin de spire. Elle s'affaisse sur la ligne siphonale en formant un sillon large, quasiment comblé sur les trois dernières côtes. Entre deux côtes fortes, une côte faible nait indistincte au bord ombilical, souvent avec un tubercule épineux mais plus petit que celui des côtes fortes. Certaines portent un petit tubercule latéral. Elle bifurque à ce niveau ou bien une autre côte faible se détache du tubercule latéral d'une forte. Ensuite, les deux côtes faibles résultantes sont fines, basses et arrondies et traversent le ventre sans affaissement sur le siphon. Les dernières portent des amorces de clavi sous forme de discrètes ondulations.

Remarques. Ce spécimen est le D. inaequinodum au sens de Quenstedt : comme l'holotype, il a deux côtes faibles entre deux fortes, un détail souligné par Guérin-Franiatte dans Fischer (2006). Comme la plupart des ammonites du lit B de Courcelles, il est remarquablement conservé, avec son test. Les tubercules épineux ont été épargnés grâce à un dégagement à la sableuse. Contrairement à D. mammillatum ou clementinum, qui peuvent atteindre respectivement 30 cm et 80 cm, l'espèce semble limitée à 13 cm, voire par exemple un spécimen de même taille sur Ammonites et aliae spirae II.