Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
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CP-478 | 149 | 0,39 | 0,48 | 0,28 | 0,81 |
Néotype | 210 | 0,48 | 0,39 | 0,27 | 1,25 |
Age | Origine |
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Sables de Frécambault Sous-zone à lyelli, zone à benettianus Albien moyen |
Yonne France |
Description. Ammonite entièrement cloisonnée en grès grossier, sans sutures visibles, avec une face détruite. Les tours à section semi-circulaire se chevauchent à 40 % et tendent à se dérouler en fin de spire. Ombilic à mur vertical très haut passant au flanc par un bord large et arrondi. Les côtes radiales et droites, fines et basses, naissent de 25 tubercules péri-ombilicaux, parfois par deux ou trois, avec des intercalaires plus courtes. À mi-flanc, un tubercule plus fort est plaqué contre le mur ombilical du tour suivant, mais il devient indiscernable en fin de spire. En tout, 65 côtes traversent le ventre, sans sillon ni tubercules ventrolatéraux. Ce spécimen ressemble beaucoup au D. clementinum aubois de 135 mm de la planche 3 d'Amédro et al. (2014), qui a cependant moins de côtes (45).
Remarques. Casey (1962) montre que les beaux Douvilleiceras de Courcelles (Aube) sont les jeunes de cette espèce (voir la fiche du jeune au stade clavatus). Avec la croissance, ils perdent le sillon ventral puis les tubercules, sauf les ombilicaux. Les adultes ont une section un peu comprimée et peuvent perdre tous leurs tubercules et même leurs côtes. Le néotype choisi par Guéret-Franiatte dans Fischer (2006) n'a plus que des côtes à bulles ombilicales. Selon Kennedy & Klinger (2015), D. clementinum est un variant tardif de D. mammillatum, mais à notre avis il mérite le rang d'espèce vu ses particularités. On le trouve seulement dans le Bassin Parisien (Aube, Yonne, Meuse, Pas-de-Calais), dans la sous-zone à lyelli de la zone à benettianus et, dans l'Aube, dans le premier mètre de la zone à dentatus.