Création 09/05/2023

Douvilleiceras clementinum  (d'Orbigny, 1841) au stade clavatus

clementinum clavatus profil
clementinum clavatus ventre
clementinum clavatus face
Douvilleiceras clementinum au stade clavatus n° 157
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
Jaffré, 2007 94 0,39 0,510,300,77
157 Prins 98,1 0,43 0,470,310,93

Age Provenance
Lit B de Courcelles
Sous-zone à lyelli, zone à benettianus
Albien moyen
Courcelles
Aube
France

Description. Ammonite avec son test et une serpule sur le ventre, sans sutures visibles. Les tours arrondis à peine déprimés se recouvrent à 40 %. Ombilic à mur haut et vertical relié au flanc par un bord large et arrondi. 30 côtes radiales un peu convexes et rétroverses, à section rectangulaire, presque aussi larges que l'espace intercostal. Chacune porte sur chaque flanc un tubercule ombilical et un latéral très proche (les deux épineux), puis des clavi ventrolatéraux régulièrement espacés. Ces clavi passent de 3 à 6 sur le dernier tour et donnent des côtes cannelées. Le tubercule latéral est plaqué contre le mur ombilical du tour suivant et descend de plus en plus bas par rapport à la hauteur du flanc. Sur le dernier demi-tour, une petite bulle nait entre les tubercules ombilicaux et latéraux. Les côtes sont moins hautes sur la ligne siphonale, ce qui délimite un sillon de 8 mm de large. Près de l'ouverture, ce sillon est presque comblé mais les deux clavi périphériques restent plus espacés que ceux des flancs.

Remarques. Espèce définie pour d'énormes Douvilleiceras de 40 cm, voir la fiche du D. clementinum à mi-croissance. Spath (1923, p. 70) a créé D. albense pour des spécimens comme le nôtre et celui de Bayle (1878, pl. 59). C'est Casey (1962, p. 263-264) qui a montré que c'est en fait le jeune de D. clementinum. Il se reconnait à ses côtes basses et régulières, couvertes de fins clavi équidistants. Cette forme constitue la grande majorité des Douvilleiceras du lit B de Courcelles (Aube). Le jeune de Courcelles dans Jaffré (tableau) et ceux du web sont appelés à tort D. mammillatum var. aequinodum (Quenstedt, 1849, p. 137 et fig. 10). Il est vrai que les exemplaires de ce variant dans Casey (max. 86 mm) ont le même aspect, mais leur ombilic est plus ouvert (O/D = 0,33-0,36), leur sillon ventral est plus marqué et persiste plus longtemps. De plus, l'aspect des adultes est inconnu et l'holotype de Quenstedt a seulement 25 côtes, plus espacées.