Création 19/03/2023
Maj 01/03/2024

Aioloceras tenuicostulatum  (Collignon, 1963)

tenuicostulatum profil
tenuicostulatum ventre
tenuicostulatum face
Aioloceras tenuicostulatum n° 141
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E Côtes
20 Prins 48 0,50 0,31 0,19 1,60 42
Holotype 79 0,49 0,29 0,19 1,69 45
141 Prins 102 0,49 0,26 0,17 1,86 61
Rodolphe Touch 102,5 0,51 0,26 0,18 1,96 59
646 Prins 123,4 0,48 0,26 0,19 1,87 58

Age Provenance
Albien inférieur
Zone malgache à
Aioloceras besairiei
Bande albienne Befamonto-Ambatolafia
Région Boeny, province de Mahajanga
Madagascar

Description. Ammonite discoïde avec test, conservée dans un grès vert glauconieux, complètement cloisonnée, dont les tours se chevauchent à 63%. Une trace de la suture ombilicale du tour suivant est visible sur le dernier tour. Elle montre que le taux de recouvrement des tours chute ensuite à 49%. Lignes de suture invisibles. Les flancs de la section lancéolée divergent légèrement jusqu'à mi-hauteur, puis convergent vers un ventre étroit et arqué. Le petit ombilic a un mur droit en pente à 80° et un bord étroitement arrondi. Des côtes fines et serrées, très basses et arrondies, naissent très progressivement à quelque distance de l'ombilic. Elles comportent une partie droite et proverse, suivie à mi-flanc d'un arc concave, d'où une allure en faucille. Des côtes plus courtes naissent dans la moitié supérieure des flancs. Huit côtes un peu plus fortes s'élargissent jusqu'à la moitié des flancs puis se resserrent ensuite, elles sont suivies et précédées d'une constriction infime, visible en limière rasante sous forme d'un espace intercostal un peu plus profond. En tout, 61 côtes à allure identique traversent le ventre en s'atténuant et en formant un sinus proverse.

Remarques. Espèce proche de A. besairiei, mais plus comprimée, à côtes plus nombreuses et persistant plus longtemps : 58-61 au lieu de 40-45 pour des besairiei de cette taille. Notre grand exemplaire n° 646 a une ornementation plus rythmée, avec des côtes assez fortes séparées par 4-6 plus fines. D'après Riccardi et Medina (2002) et Kennedy et Klinger (2014), A. besairiei et A. tenuicostulatum constituent peut-être une même espèce. Sans explication, ces derniers auteurs la nomment tenuicostatum : typo, ou bien correction volontaire du latin?