Création 06/10/2023

Oxytropidoceras (Oxytropidoceras) roissyanum  (d'Orbigny, 1841)

roissyanum profil
roissyanum ventre
roissyanum face
Oxytropidoceras (Oxytropidoceras) roissyanum n° 468
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
Lectotype 88,5 0,47 0,32 0,25 1,47
468 Prins* ? H = 49,3 E = 34,3 ? 1,44
* Plus grande dimension 109 mm.

Age Provenance
Argile grise, sz à lyelli
Zone à benettianus
Albien moyen
Meuse
France

Description. Tiers de tour en calcaire d'une loge d'habitation, avec une carène siphonale ébréchée et 17 côtes simples à espaces plus larges. L'ombilic en pente douce est en continuité avec le flanc. La section est d'abord elliptique, un peu comprimée, tronquée par un ventre aplati à épaules nettes. Les 4 premières côtes complètes, presque droites, naissent fines et tranchantes à la suture ombilicale. Elles s'élèvent et s'élargissent jusqu'aux épaules ventrales, où leur section montre une pente avant forte, un peu concave, un sommet arrondi, et une pente arrière moins forte et convexe. Puis elles s'affaissent près de la carène. Les côtes suivantes deviennent fines, plus flexueuses et très projetées en avant. En même temps, la section s'amincit et le ventre se pince, avec des épaules moins nettes.

Remarques. Les dernières côtes sont celles de Oxytropidoceras (Oxytropidoceras) roissyanum mais les premières évoquent Oxytropidoceras (Mirapelia) mirapelianum. Cependant, l'autre flanc n'a que des côtes fines projetées en avant et mirapelianum a des côtes encore plus larges, plus aplaties en haut des flancs, avec des espaces intercostaux étroits (voir sa fiche). Nous rattachons donc ce spécimen à O. (O.) roissyanum, d'autant plus que le lectotype de la Révision critique de la Paléontologie française (Fischer, 2006, pl. 42, fig. 1a-d) affiche la même bizarrerie costale, avec des côtes élargies en fin de spire sur un des flancs. Cette espèce peu fréquente ne semble pas avoir été révisée depuis d'Orbigny et son spectre de variation est inconnu. On a trouvé des exemplaires bien conservés dans des niveaux condensés du Sud-Est de la France (Escragnolles), mais le Bassin Parisien ne livre que des petits nuclei pyriteux et des loges d'habitation en calcaire.