Création 16/09/2023

Epihoplites (Metaclavites) compressus  (Parona & Bonarelli, 1897)

compressus profil
compressus ventre
compressus face
Epihoplites (Metaclavites) compressus n° 106
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
LFS 167* 50 0,50 0,34 0,25 1,47
Pl. 16, fig. 9* 57 0,46 0,31 0,27 1,48
106 Prins 68,5 0,43 0,29 0,30 1,47
* Mensurations p. 175 dans Spath (1926).

Age Provenance
Niveau phosphaté P5
Zone à cristatum
Début de l'Albien supérieur
Wissant
Pas-de-Calais
France

Description. Phragmocône involute en phosphate noir, avec des restes de test sous forme d'un film rosé, une ouverture mal conservée, et des portions de lignes de suture. Les tours recouverts à 60% ont une section trapézoïdale haute et comprimée, avec un maximum d'épaisseur au quart interne des flancs, des flancs un peu convexes, et un ventre plat légèrement concave. L'ombilic qui s'ouvre en fin de spire a une paroi basse sub-verticale et un bord étroitement arrondi, avec 11 tubercules ombilicaux petits mais pointus. Chaque tubercule donne 2 ou 3 côtes légèrement sigmoïdes, dont beaucoup sont déconnectées du tubercule. Elles ont une pente avant large et aplatie et une pente arrière courte et abrupte. Certaines montrent une pliure ou une courbure vers l'avant au tiers externe des flancs. On compte en tout 30 côtes, qui se terminent en clavi ventrolatéraux arrondis et peu élevés, parallèles à la ligne siphonale. Le 1er lobe latéral L1 est trifide, très asymétrique, à tronc large, plus profond que L.

Remarques. Merci à Francis Amédro qui a confirmé la détermination! D'Orbigny (1841) donne un dessin idéalisé, avec des beaux faisceaux de 3 côtes. En réalité, beaucoup de côtes sont déconnectées des tubercules ombilicaux : le bon critère est d'avoir environ 3 fois plus de tubercules ventrolatéraux que d'ombilicaux. E. (M.) metamorphicus Spath, 1925, est un variant plus comprimé avec H/E ≥ 1,60. E. (M.) trifidus Spath, 1923, est au contraire un variant plus épais avec des tubercules ombilicaux élevés, une section hexagonale et H/E ≤ 1,00. Notre ammonite vient du niveau phosphaté P5 de Wissant, dans la zone à cristatum. En fait on trouve encore l'espèce au-dessus, dans les 2,50 m d'argiles marneuses grises et le niveau phosphaté P6 (zone à pricei), voir Amédro (2009) et Amédro & Matrion (2022).