Création 17/10/2023
Maj 03/02/2024

Mariella (Mariella) bergeri  (Brongniart, 1822)

bergeri spire
bergeri ombilic
Mariella (Mariella) bergeri n° 71
Mensurations Cône mm D H/D Côtes
71 Prins 55,8 35,1 0,56 27

Age Provenance
Niveau phosphaté condensé
Zones à fallax, inflatum et briacensis
Albien supérieur
Beausoleil
Var
France

Description. Trois tours jointifs d'un moule interne turricône en phosphate noir, dans une gangue de grès glauconieux. L'apex manque, l'ouverture et l'ombilic ne sont pas dégagés. Les tours ont une section octogonale à angles arrondis. Le début de la chambre d'habitation occupe le dernier tour. L'angle au sommet du cône d'enroulement (l'angle apical) est de 35°. Si on place l'apex en haut, les deux premiers tours montrent 3 rangées spirales de tubercules serrés, portés par des côtes obliques. Ces rangées ont le même nombre de tubercules. Les tubercules supérieurs (rangée 1) sont étirés vers le haut sur leur côte. Ceux des rangées suivantes sont punctiformes et décalés vers l'ouverture par rapport à la rangée précédente. Une rangée 4 est cachée par la suture entre les tours successifs et lui donne un aspect crénelé. Mais elle est bien visible sous le dernier tour. L'espace entre les rangées 1 et 2 est un peu plus grand que ceux entre les rangées 2-3 et 3-4. Il y a 27 côtes par tour. Elles sont nettes au-dessus de la rangée 1, atténuées entre les rangées 2-3 et 3-4 (ce qui donne l'impression de deux sillons spiraux), nettes à nouveau sous la rangée 4, puis elles s'affaiblissent progressivement en allant vers l'ombilic.

Remarques. L'angle apical varie entre 33 et 38° (Spath, 1937). Jattiot et al. (2021) ont trouvé deux formes parmi de nombreux Mariella de Salazac (Gard) : M. (M.) bergeri avec 19-30 côtes par tour (25 en moyenne), et M. (M.) miliaris (Pictet & Campiche, 1861) avec 33-40 côtes à tubercules plus petits. Il n'y avait aucun spécimen à 31-32 côtes. Cette séparation statistique justifie la seconde espèce qui est parfois considérée comme un variant. Par contre, l'étude a montré que la variété crassicostata de M. (M.) bergeri, créée par Spath (1937) et élevée au rang d'espèce par Renz (1968), est bien un variant robuste, avec 19-20 côtes à tubercules plus gros. Notre ammonite est typique du Vraconnien, un étage qui regroupe les trois dernières zones de l'Albien (fallax, inflatum et briacensis).