Création 23/04/2023
Maj 11/10/2025

Hoplites (Isohoplites) steinmanni  (Jacob, 1907)

steinmanni profil
steinmanni ventre
steinmanni face
Hoplites (Isohoplites) steinmanni n° CP-434
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
Holotype I. eodentatus 43 0,39 0,300,281,31
CP-434 48 0,40 0,350,281,12
Holotype coll. Campiche 67 0,42 0,30 -- 1,40

Age Origine
Argiles gris-bleu
Zone à steinmanni
Albien inférieur
Pays de Bray
Seine-Maritime
France


Description. Bel exemplaire chambré sur les derniers 120°, à test nacré préservé. Les tours un peu comprimés se recouvrent à 40 %. Le mur ombilical en pente à 60° passe au flanc par un bord arrondi. Les flancs légèrement convexes sont quasi-parallèles jusqu'à mi-flanc, puis convergent vers un ventre large et aplati. 18 bulles naissent très bas sur le mur ombilical. Elles sont étirées radialement, un peu proverses, et donnent naissance à des paires de côtes fines, saillantes et courbées en avant. Au début du dernier tour, ces côtes ont des terminaisons ventro-latérales un peu surélevées et opposées de part et d'autre du siphon, ce qui délimite un sillon ventral. Ensuite, elles sont reliées sur le ventre par un pont qui s'élève progressivement. Avec quelques intercalaires, on compte en tout 35 côtes.

Remarques. Les côtes sur les flancs sont celles de H. dentatus, interrompues sur le siphon et à terminaisons opposées. Mais sur la chambre d'habitation elles se connectent en traversant le ventre. Certains spécimens ont même des côtes alternes, mais qui se décalent progressivement pour devenir opposées, puis se connecter. Le tableau montre que le rapport H/E est assez variable : il est plus faible sur CP-434 à cause d'un élargissement de la section sur la chambre d'habitation. Saveliev (1976) et Owen (1988) placent Isohoplites dans le genre Pseudosonneratia, mais Amédro (1992) montre que le sous-genre est plus récent, en descendant de l'Otohoplites tardif O. normanniae. L'espèce steinmanni est la seule de son sous-genre : H. (I.) eodentatus Casey, 1961, est un synonyme junior selon Amédro (1983). Outre le Bassin Anglo-Parisien, on la trouve dans le Jura suisse, dans le nord des Alpes, au Svalbard (Norvège) et au Manguistaou (Kazakhstan). Elle définit une zone d'ammonite de l'Albien inférieur.