Création 27/04/2023
Maj 11/05/2023

Hoplites (Hoplites) rudis  Parona & Bonarelli, 1897

rudis profil
rudis ventre
rudis face
Hoplites (Hoplites) rudis n° 155
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
155 Prins 66,4 (55,5)0,42 0,530,310,79
Jaffré 2007 95 0,42 0,520,270,81

Age Provenance
Lit E de Courcelles
Haut de la zone à dentatus
Argile grise, Albien moyen
Carrière de Courcelles
Commune de Clérey
Aube, France

Var.vectensispersulcatusdentatiformis rudismaritimus
H/E 1,54 1,28-1,29 0,97-1,03 0,78-0,91 0,69-0,81
E/D 0,28 0,35-0,36 0,39-0,40 0,44-0,54 0,52-0,59

Description. Phragmocône en phosphate noir, suivi d'un demi-tour de chambre d'habitation en calcaire gris avec une face manquante. Les tours à section hexagonale se recouvrent à 60%, avec une tendance au déroulement sur la loge d'habitation. Ombilic assez large, profond, raccordé au flanc par un bord arrondi. 11 côtes primaires un peu proverses naissent sur le mur ombilical. Elles s'élèvent en forts tubercules triangulaires, d'abord situés sur le bord ombilical puis montant à mi-flanc sur la loge d'habitation. Deux côtes secondaires très saillantes et projetées en avant partent de chaque tubercule. La côte arrière des paires s'écarte souvent de la côte antérieure, pour se plier ensuite en avant. Les terminaisons des secondaires arrivent à 60° sur la ligne siphonale et s'élèvent fortement, pour former des spatules. Elles alternent de chaque côté du siphon et délimitent un sillon large et profond, à section en U évasé.

Remarques. Le tableau du bas compare par ordre d'épaisseur les 5 espèces d'Hoplites à côtes plus ou moins pliées et forts clavi ventrolatéraux du haut de la zone à dentatus, d'après des spécimens publiés. Elles n'ont pas de limites claires. L'espèce rudis est de Parona & Bonarelli (1897), maritimus de Owen (1971) et les autres de Spath (1925). Nous suivons Amédro (1992) et Amédro et al. (2014), qui les considèrent comme des variants de H. (H.) rudis, qui a l'antériorité. Le H/E = 0,81 de notre exemplaire correspond aux variants rudis et maritimus, mais ce dernier est encore plus hérissé (voir sa fiche). Nous l'affectons donc à rudis. Chez les 3 variants les plus comprimés, les tubercules ombilicaux descendent plus bas et les côtes secondaires sont pliées au tiers supérieur des flancs, voir la fiche de dentatiformis.