Création 17/06/2023
Maj 01/02/2024

Hoplites (Hoplites) persulcatus  Spath, 1925

persulcatus profil
persulcatus ventre
persulcatus face
Hoplites (Hoplites) persulcatus n° 485
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
485 Prins 71,4 0,48 0,38 0,24 1,26
Holotype 69 0,45 0,35 0,26 1,29

Age Provenance
Argile grise, haut de
la zone à dentatus
Albien moyen
Meuse
France

Var.vectensispersulcatusdentatiformis rudismaritimus
H/E 1,54 1,28-1,29 0,97-1,03 0,78-0,91 0,69-0,81
E/D 0,28 0,35-0,36 0,39-0,40 0,44-0,54 0,52-0,59

Description. Lire d'abord la fiche de Hoplites (Hoplites) rudis. Moule interne pyriteux comprimé, complètement cloisonné, à patine noire. Les tours à section trapézoïdale haute se chevauchent à 60%. Le mur ombilical élevé, en pente à 45°, porte sur son bord arrondi 16 bulles étirées, très saillantes. Chaque bulle donne naissance à deux côtes proverses qui s'élèvent progressivement et se terminent sur l'épaule ventrolatérale par un clavus élevé. Les clavi sont alternes de part et d'autre du siphon et forment un angle de 60° par rapport à ce dernier. Ils délimitent un sillon ventral profond. On observe en général une intercalaire plus courte entre deux paires de côtes consécutives. La costulation est irrégulière : certaines côtes sont simplement arquées, d'autres sont pliées au tiers supérieur des flancs et sont plus projetées en avant. Il existe même quelques paires de côtes lautiformes, faisant transition vers Hoplites (Hoplites) canavarii. On compte en tout 34 côtes.

Remarques. Cette ammonite ressemble à un Hoplites dentatus comprimé (voir sa fiche), mais s'en distingue par des côtes irrégulièrement pliées et des clavi ventrolatéraux plus élevés, délimitant un sillon particulièrement profond. De plus, on ne la trouve qu'au sommet de la zone à dentatus. Amédro (1992) et Amédro et al. (2014) la considèrent comme un des variants comprimés de H. rudis : voir le tableau des variants ci-dessus, établi à partir des dimensions des spécimens de Spath (1925). Hoplites persulcatus peut être confondu avec H. latesulcatus (voir sa fiche), qui a aussi un sillon profond et coexiste dans le même niveau. Mais ce dernier a en général un sillon plus large et ses côtes sont régulièrement arquées, comme H. dentatus dont il est un variant tardif.