Création 13/06/2023
Maj 06/07/2023

Euhoplites nitidus Spath, 1925

nitidus profil
nitidus ventre
nitidus face
Euhoplites nitidus n° 570
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
Lectotype Spath 37 0,40 0,490,350,82
570 Prins 40,50,43 0,560,310,77
BM coll. LFS 8652 57 0,35 0,530,420,66

Age Provenance
Bed VII, Albien moyen Folkestone, Angleterre

Description. Lire d'abord la fiche de Euhoplites lautus. Ammonite pyriteuse entièrement cloisonné, à test nacré et tours recouverts à 40%. La section est bien hexagonale, avec un mur ombilical occupant 55% de la hauteur du tour, suivi par des flancs convergents vers un ventre plat, entaillé par un canal siphonal étroit à section en U. Le bord ombilical porte 12 tubercules, pincés et penchés en avant au début du dernier tour, puis grossissant pour prendre la forme de boutons. Chacun donne trois côtes très proverses, reliées en une suite irrégulière de boucles et de zigzags à 28 tubercules ventrolatéraux à profil triangulaire. Derrière ces tubercules, les côtes continuent en s'affaissant jusqu'au bord du canal siphonal, avec lequel elles forment un angle de 60°. Rapidement, les tubercules ventrolatéraux adoptent aussi une forme en boutons, mais plus petits que les tubercules ombilicaux. En même temps, les terminaisons des côtes tendent à devenir parallèles au canal siphonal en fin de spire.

Remarques. Selon Amédro (1992), il s'agit d'un variant épais de Euhoplites lautus. Le tableau des variants sur la fiche de ce dernier montre que notre H/E de 0,77 correspond à ce variant. Cependant, Spath indique un rapport O/D entre 0,35-0,43 sur 4 exemplaires, et 0,29-0,30 sur 3 exemplaires de E. opalinus : si on prend ce critère, notre ammonite est alors plus proche de E. opalinus. Ce sont de telles formes intermédiaires qui montrent qu'on a un spectre de variation allant de E. lautus à E. proboscideus, au lieu d'espèces bien séparées. Le lecteur peut voir deux autres exemplaires sur le site de Jim Craig.