Création 11/06/2023

Euhoplites lautus (J. Sowerby, 1821)

lautus profil
lautus ventre
lautus face
Euhoplites lautus n° 566
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
566 Prins 34 0,40 0,360,261,20
Pl. 25 fig. 6, Spath, 1928 62 0,45 0,360,301,25

Age Provenance
Bed VII, Albien moyen Folkestone, Angleterre

Variantlautustruncatusopalinusnitidusproboscideus
H/E 1,16-1,38 1,07-1,25 0,85-0,88 0,66-0,88 0,63-0,70
Tub. 16-18 12 10-12 11 10-11
Côtes 42-48 39-43 30-40 24-36 23-24

Description. Spécimen pyriteux chambré, à test nacré et tours recouverts à 50%. Section un peu comprimée, trapézoïdale, à flancs convergents vers un ventre plat, entaillé par un fin canal siphonal à section en U. Ombilic à mur en pente à 45°, dont le bord porte 18 petits tubercules proverses, saillants et pincés radialement. Chacun donne naissance à une paire de côtes lautiformes, à bifurcation bien visible sur les tours internes. Les deux côtes de la paire sont légèrement proverses, d'abord droites et divergentes, puis projetées en avant en haut de flanc où elles se rejoignent sur un tubercule saillant pincé en clavus. Ces clavi obliques par rapport au siphon alternent de part et d'autre de ce dernier. Ils tendent ensuite à devenir parallèles au siphon. Leur partie interne tombe en oblique au bord du canal siphonal. Parfois, les deux côtes d'une paire finissent sur deux clavi successifs et on note aussi quelques intercalaires sans tubercule ombilical. On compte en tout 22 clavi et 41 côtes.

Remarques. Voir d'autres spécimens dans Jaffré (2016), Hadland (2018) et sur le site de Jim Craig. L'espèce ressemble de profil à son ancêtre Euhoplites loricatus (voir sa fiche), qui a cependant un sillon ventral plus large. On la trouve à Folkestone du bed V à la base du bed IX (zones à biplicatus et à cristatum), et à Wissant du niveau P4 au niveau P5 (Amédro, 2009). Amédro (1992) ramène les espèces suivantes au rang de variants, du plus comprimé au plus épais : Euhoplites lautus (J. Sowerby, 1821); E. truncatus Spath, 1925; E. opalinus Spath, 1930; E. nitidus Spath, 1925; et E. proboscideus (J. Sowerby, 1821). Le tableau du bas résume leurs taux de compression, leurs nombres de tubercules et leurs nombres de côtes, en compilant les exemplaires mesurés par Spath. Aucune limite claire ne les sépare.